3 eme journée de grève, nos revendications étaient claires mais visiblement pas encore assez pour l’Etat et les syndicats employeurs :
sur les faits :
-depuis des années et au moins depuis le 7 décembre nous alertons sur la charge de travail inadaptée et insupportable imposée par notre financeur la DDCS
-depuis des années et au moins depuis le 7 décembre nous exigeons une réelle reconnaissance de nos métiers par une inscription à notre convention collective de nos métiers (mandataires judiciaires et assistante mandataire) avec une grille salariale spécifique.
-depuis des années et au moins depuis le 7 décembre nous exigeons une revalorisation salariale : non pas par des primes “cadeaux” mais une réelle augmentation de notre salaire socialisé en paiement de notre travail.
sur la procédure :
-Attendu que la charge de travail ne cesse d’augmenter à notre détriment et à celui des usagers de nos services
-Attendu que le syndicat employeur NEXEM et la fédération employeur FEHAP nous infligent chaque année leur mépris par une augmentation du point d’indice à hauteur maximale de 2 centimes (soit pas plus de 10€ net par mois)
-Attendu que depuis des années et encore aujourd’hui nos métiers n’existent pas dans la convention collective
Attendu que pour seul réponse à nos revendications NEXEM, FEHAP imaginent de nous imposer une convention unique étendue de bas niveau avec comme stratégie de dénoncer si besoin nos conventions
par ces motifs :
-nous exigeons des moyens humains et matériels supplémentaires
-nous exigeons une revalorisation de nos salaires par une augmentation de 300E net mensuelle.
-nous exigeons l’inscription de nos métiers à la convention collective avec une grille salariale spécifique
-nous rejetons le projet de NEXEM et FEHAP de convention collective étendue de bas niveau. Nous rappelons à ces décideurs, si besoin, que la dénonciation de nos conventions collectives constituerait la provocation de trop.