326 jours que les salariés-ées de l’action sociale et de la protection judiciaire de majeurs sont mobilisés-ées avec des revendications simples et légitimes autour de la reconnaissance salariale et de la charge irréaliste de travail.
326 jours de non réponse des financeurs et décideurs comme autant de mépris craché au visage de celles et ceux qu’on appelle oubliés-ées, inexistants-es, invisibles.
326 jours de masturbation intellectuelle des décideurs avec pour seul résultat un ségur discriminatoire initié par le gouvernement et porté par les fédérations/syndicats employeurs. Un ségur qui, comme l’a rappelé le gouvernement récemment, ne s’appliquera certainement pas à tous les personnels des associations chargées d’une mission de service public qui bien qu’essentiels à la prise en charge socio-éducative ne sauraient pas pour autant faire partie intégrante de l’accompagnement social.
les fédérations et syndicats employeurs ont encore une fois, ce 28.09.2022, tenté d’ associer les salariés-ées à leur pseudo demande de revalorisation salariale se limitant au segur pour tous. il nous appartient de nous rappeler et de leur rappeler que :
-20 années d’avenant au rabais sur la revalorisation du point d’indice à leur initiative à conduit à 30% de perte de pouvoir d’achat.
-20 années de leur soutien inconditionnel à une commande des financeurs de réduction des couts à entrainé la déqualification des équipes, un sous effectif chronique et une charge de travail insupportable.
-15 années de leur obstruction à l’inscription des métiers de la protection judiciaire des majeurs à la CC66 à conduit à la non reconnaissance de ces métiers.
-leur accord unilatéral de segur discriminatoire créé le chaos de l’action sociale et ne répond certainement pas à lui seul aux revendications des salariés-ées.
l’action sociale, la protection judiciaire des majeurs sont au bord de l’explosion !
Bientôt une année de mobilisation pour porter nos revendications, bientôt une année que décideurs et financeurs attendent que ça passe…mais qu’ils en soient certains, plus jamais ces salariés-ées ne seront oubliés-ées, inexistants-es, invisibles.
Chaque jour et partout ils devront entendre les revendications du secteur, entendre qu’il n’y a aucune négociation possible, entendre que sans les salariés-ées de l’action sociale et de la protection judiciaire des majeurs il n’y a pas de mission de service public rendu, entendre que s’il y a des premiers de cordées ce sont bien les métiers de l’action sociale et de la protection judiciaire qui font lien, qui font société!