la CGT a enquêté auprès des travailleurs du social…et les résultats sont éloquents
« j’aime mon travail mais on m’empêche de bien le faire »
« travailler dans le secteur social reste un engagement fort mais le travail perd progressivement son sens »
« on nous demande de faire toujours mieux avec moins »
« le management est de moins en moins en mesure d’assurer le rôle de soutien technique et d’expertise et se voit principalement confier celui de contrôle et de gestion »
« les salaires ne sont pas en phase avec les qualifications »
« l’instabilité professionnelle repose surtout sur les réorganisations des services et sur un devenir incertain dans les institutions »
« les réorganisations, mutualisations, fusions, concentrations mettent en difficulté et démotive les personnels qui vivent une instabilité permanente et ne peuvent pas se projeter dans l’avenir »
le social : « un travail précaire ou l’on s’occupe des précaires »
une perte du sens du travail du stress, de la souffrance, et pénibilité, le manque de moyens humains, matériels et financiers, le manque de temps et le travail dans l’urgence.
IL NOUS FAUT
-des moyens supplémentaires : humains, matériels et financiers ;
-mettre fin à la pression hiérarchique et repenser la hiérarchie, le mauvais management et l’organisation incohérente
-alléger les procédures et garantir une autonomie des professionnels vis-à-vis
du politique
-la reconnaissance du statut, du diplôme, des qualifications professionnelles
et du travail effectué et une revalorisation des salaires
-Une plus grande autonomie dans les pratiques professionnelles.